P'dice Review from Neoprog.eu - French

P’dice est un album composé par Paul Cusick avec Gavin Harisson, Marco Minnemann et Sammi Lee au chant.

Everything est un morceau direct, énergique, très rock, couplet refrain, peu de chose à voir avec le progressif sauf cette rupture à la dernière minute, pas d’instrumental mais un changement de ton et de vitesse.

God, Paper, Scissors sonne comme le début de Invisible Man, ces percussions, ces petites notes de claviers, le son de la guitare, et comme Invisible Man, le titre décolle lentement après plus de trois minutes quarante, riff hargneux et en toile de fond le refrain My God, Your God. Excellent.

Dépassant les onze minutes, Borderline attaque le grand format de l’album.
Le démarrage est planant, son de cloches dans le lointain, quelques notes de guitare espacées, nappe de claviers, percussions isolées et on est déjà à plus de quatre minutes. La guitare s’éveille alors et arrive le chant avec une construction classique couplet refrain, classique oui mais accrocheur. Après le second refrain, rupture de rythme, les claviers jouent quelques nappes avant l’arrivée d’un magnifique solo de guitare, trop court bien entendu mais qui laisse place à un instrumental qui s’efface enfin pour un dernier couplet au piano et guitare. Le texte est magnifique, la chanson bien construite, bref vous aimerez.

Avec quelques notes de piano et de guitare, des percussions et des belles paroles, Paul compose plus de la moitié de Tears de manière très intimiste et épurée. Mais la guitare répétant inlassablement les mêmes notes secoue brutalement l’auditoire pour deux minutes énergiques avant que la musique ne revienne sur le piano pour finir le titre. On sent l’évidente influence de Gabriel dans la première partie.

You Know est un peu plus classique mais le contraste entre refrain et couplet est bien maîtrisé.
A la quatrième minute solo de guitare un peu conventionnel mais le final apporte un peu d’originalité, surtout le jeu de basse et percussions particulièrement brillant.

Hindsight reprend l’atmosphère de Tears avec une guitare acoustique en plus, musique tout en attente, qui se met en place très lentement. Le chant assez nostalgique arrive après trois minutes, soutenu par la guitare et quelques notes de piano. Un titre assez bref et très touchant.

Feel This Way et When It Rains glissent sans vraiment accrocher, dommage.

Avec Waiting on revient à une musique plus construite même si elle ne laisse rien paraître. L’arrivée de Sammi Lee au chant, de nombreux breaks, imperceptibles pour certains, et cette dernière minute trente presque sans musique, avec Sammi qui murmure avant les trente secondes de silence, c’est tout simplement magique.

The Human Race termine cet l’album, une minute et cinquante et une secondes. Incroyable ce que l’on peut faire en si peu de temps. Très beau final !

Beaucoup d’influences dans cet album, quelques titres un peu planplan et de très jolies choses, progressives ou pas. On ne profite peut-être pas assez des talents de Gaving ou de Sammi, par contre les textes sont magnifiques et quelques titres très inventifs comme Waiting.

Link to Original

Note: Translation Needed :o)

Leave a comment